Laval Des plages...

Tout l’été, une campagne d’échantillonnage de l’eau est menée dans les rivières des Prairies et des Mille Îles.

Jusqu’à présent, plusieurs postes affichent une qualité de l’eau remarquable, propice aux activités nautiques et à la baignade. Malgré tout, la Ville n’a pas l’intention d’aménager des plages sur l’île.

Le taux de coliformes fécaux est sous les 200 coliformes par 100 millilitres d’eau. Un résultat qui permet de faire trempette en toute sécurité. C’est notamment le cas des stations des Érables, des berges aux Quatre-Vents, Goélands, et du Garrot et de la marina Laval-sur-le-Lac.

Par contre, d’autres endroits ont enregistré un taux de contamination bien au-dessus des normes de baignade. Le pont de la voie ferrée du Canadien Pacifique qui jonche la rivière des Mille Îles dépassait les 2000 coliformes fécaux en date du 5 juillet. Deux jours plus tard, le taux avait diminué à un peu plus de mille.

L’an passé, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs s’était livré au même exercice. La majorité des stations qui offrent en début d’été une qualité de l’eau excellente avait la même constance dans la dernière classification.

Certains facteurs peuvent justement nuire à la régularité de la compilation. « Quand le niveau de l’eau est bas comme en ce moment, la dilution des sédiments se fait moins bien et les rejets sont plus concentrés. Donc, moins il y a d’eau, plus la qualité de l’eau baisse », explique Julie Lacroix, adjointe à la direction de l’organisme Éco-Nature. Elle ajoute que si les pluies se font trop abondantes, il s’accumule un excédent d’eaux usées à l’usine d’assainissement qui est rejeté dans la rivière.

Un écosystème menacé

« On peut se baigner dans la rivière des Mille Îles à plusieurs endroits, mais ce n’est pas nécessairement ce qu’on met de l’avant ici. Oui, on veut mettre en valeur et rendre accessible, mais il y a une flore et une faune aquatiques importante qui pourraient être détruites », soutient Julie Lacroix.

Dans les années 20 à 40, les plages fréquentées par les Lavallois n’étaient pas entièrement naturelles. « Le fond de la rivière des Mille Îles est argileux et non sablonneux comme à Oka », relate-t-elle. C'est pourquoi des cargos de sable avaient été déversés dans le fond de l’eau.

« Ça brise les écosystèmes et ça peut tuer les plantes. Mais dans le cas où l’ouverture d’une plage se réaliserait, on proposerait des quais flottants qui mèneraient les baigneurs un peu plus loin des rives. C’est un beau compromis », conclut Julie Lacroix. La Ville frileuse Trois plages publiques font partie du paysage montréalais et ces trois étendues sablonneuses sont souvent bondées pendant les mois d’été. À Laval, c’est une autre histoire.

L’aménagement d’une plage ne figure pas dans les plans de la Ville. « Je comprends que des gens voudraient se baigner, mais pas tout de suite. Nous ne sommes pas rendus à un point où la baignade pourrait être autorisée », affirme Marc Laforge, porte-parole de la Ville de Laval.

Pour qu’une telle initiative voie le jour Marc Laforge soutient qu’il faudrait une plus grande concertation avec les villes. « Il y a plusieurs municipalités qui sont tributaires de la qualité des cours d’eau.»

REF: http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2010/07/20100722-161710.html

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http://www.canoe.com/archives/infos/environnement/2010/07/20100722-162225.html

Merci ...de ces infos...je lis cela plus tard.

Je suis pas d'accord avec la création de plage sur ces deux rivières pour les raisons mentionnés. C'est pas parce qu'il y a un gros quai flottant que les plantes aquatiques vont quand même poussé. Le brassage de l'eau par les baigneurs va soulever beaucoup de sédiment qui vont s'accumuler sur les plantes et les tuer. Certains seront même tenté d'arracher les plantes pour "s'amuser".